Dernière mise à jour septembre 2021. Cet itinéraire a été entièrement vérifié sur le terrain en septembre 2021.
Cet itinéraire de 7 km va du Petit Guélen à l'entrée de Quimper, à la cathédrale. Il y a 2,6 km de route goudronnée dans la zone industrielle du Petit Guélen. Le reste de l'itinéraire se fait en empruntant surtout des sentiers.
Une variante par Lanniron est également proposée (supplément de 5 km).
À voir en chemin : chapelle de Locmaria-an-Hent, vestiges de la voie romaine Vannes-Quimper. Sur la variante par Lanniron : résidence d'été des évêques de Quimper, église romane de Locmaria, Mont-Frugy.
À voir en chemin
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Itinéraire historique du Tro Breizh à Quimper
Après Locmaria-an-Hent, le pèlerinage des Sept-Saints de Bretagne devait
continuer de suivre la voie romaine de Vannes à Quimper.
De nos jours, elle correspond à la route qui passe par Locmaria-an-Hent.
On peut la suivre jusqu'à Ponthouar à la limite de Saint-Yvi et de Saint-Évarzec.
Elle disparait ensuite pour réapparaître 1 km plus loin près de Bellevue.
De là, elle suit une route jusqu'à la limite de Quimper, puis rejoint le rond-point
Petit Guélen en suivant un chemin existant encore en partie.
Peut-être pour rappeler que la voie romaine venant de Vannes arrivait à Quimper au Petit Guélen, la
ville de Quimper a appelé l'une des rues partant du rond-point, Rue du Tro Breizh.
Quimper, Rue du Tro Breizh au Petit Guélen
Quelques centaines de mètres après le Petit Guélen, la voie romaine passait devant la chapelle Sainte-Anne.
C'était la dernière chapelle avant Quimper.
En 2019, il restait encore un arc et quelques chapiteaux.
La démolition complète a eu lieu peu après pour créer une zone industrielle.
Quimper, vestiges de la chapelle Sainte-Anne du Petit-Guélen en 2006
Après la chapelle Saint-Anne, la voie romaine suivait l'actuelle Rue Charles le Goffic et
passait Ergué-Armel pour aboutir à Locmaria au bord de l'Odet.
Quimper, Lanniron
Le Château de Lanniron était l'ancienne résidence d'été des évêques de Cornouaille.
La présence des évêques y est attestée depuis le XIIe siècle.
L'évêque Bertrand de Rosmadec a créé un premier corps de logis au XVe siècle.
Des jardins en terrasse ont été construits de 1668 à 1706.
Ils sont contemporains de ceux créés à Versailles.
L'aile ouest a été ajoutée vers 1760.
Source : [1].
Après la Révolution, la propriété est vendue.
Charles de Kerret de Quillien l'achète en 1833.
Né en 1863 à Lanniron, son petit-fils Georges Blanchet de la Sablière fera de nombreux
voyages d'où il rapportera des plantes qui viendront enrichir la collection botanique de Lanniron.
Après la tempête de 1987, le parc a perdu plus de 400 arbres. Un vaste chantier de restauration
commencé dans les années 1990 a permis de replanter les allées, de réaménager l'orangerie
et de restaurer le canal du XVIe siècle. La restauration devrait se terminer par les restitution
des jardins du XVIIe siècle. Dès à présent, alors que les rhododendrons fleurissent, l’araucaria du Chili, le cèdre de l’Atlas et les palmiers de Chine grimpent vers le ciel.
Quimper, château de Lanniron
Quimper, église de Locmaria
En 1124, à la suite d'un don du duc de Bretagne Conan III à l'abbaye Saint-Sulpice de Rennes,
Locmaria devint prieuré et le resta jusqu'à à la Révolution. Lors du Concordat, Locmaria
fut rattaché à la cathédrale de Quimper avant de s'en détacher à nouveau en 1857.
Aujourd'hui c'est toujours une paroisse du secteur de Quimper. Cette ancienne abbaye
située à un kilomètre de la cathédrale laisse perplexe. C'est l'édifice le plus ancien de Quimper.
Il existait vraisemblablement avant le XIe siècle. Il s'agit probablement du premier
monastère fondé à Quimper. Ce premier lieu saint situé à l'extérieur de la ville donna
sans doute naissance à un autre situé cette fois intra-muros (la cathédrale). Un texte
de 1480 laisse peu de doute à ce sujet. Il rapporte un rite suivi par l'évêque de
Quimper lors de sa première entrée à la cathédrale: l'évêque quitte sa résidence de Lanniron
située à 3 kilomètres au sud de Quimper et se rend à Locmaria pour y passer la nuit
sur une paillasse; le lendemain il se rend à la cathédrale. Il est vraisemblable que pendant
des siècles on s'est ainsi rappelé que les origines de Quimper sont à Locmaria.