L'itinéraire principal s'affiche en bleu et les variantes en rouge.
Cliquer sur les marqueurs verts pour afficher les informations sur l'itinéraire (pas à pas).
Le marqueur sélectionné s'affiche en rouge.
Le texte correspondant au marqueur sélectionné s'affiche sous la carte.
Choix des fonds de cartes : cliquer sur les boutons "I" (carte IGN), "S" (photo satellite), "P" (plan IGN) ou "O" (OpenTopoMap).
Cliquer sur le bouton "G" pour centrer la carte sur la position GPS courante.
Un cercle bleu doit apparaître pour indiquer la position courante.
Attention, un smartphone n'utilise pas toujours les satellites GPS pour calculer sa position.
Il arrive qu'il utilise la position du pylône télécom le plus proche.
Dans ce cas, la position indiquée sur la carte est celle du pylône, pas la position réelle.
Cela se produit très souvent si c'est un navigateur qui calcule la position courante,
beaucoup moins souvent si c'est une application de randonnée qui le fait.
Dans les bois ou en fond de vallée, le signal GPS peut également être perturbé et
induire des erreurs de positionnement de 100m voire plus.
Dans certains cas, un smartphone ne peut pas calculer sa position et fournit des positions fausses.
Il faut toujours vérifier que la position indiquée est plausible.
Description générale
Dernière mise à jour août 2021.
Cet itinéraire de 21 km relie Le Faou à Saint-Rivoal. Du Faou, on suit le chemin de Compostelle sur 7 km par Rumengol jusqu'à la forêt du Cranou (balisage jaune et bleu). Ensuite, un sentier qui longe la voie ferrée permet de rejoindre le GR37. Après 6 km sur le GR37 (balisage jaune et rouge), on le quitte pour rejoindre directement Saint-Rivoal. Deux variantes sont possibles, l'une par Brasparts, l'autre vers Saint-Rivoal en suivant le GR37 tout du long.
À voir en chemin : église de Rumengol, fontaine Saint-Conval, arboretum de la Forêt du Cranou.
Hébergement possible au gîte d'étape de Saint-Rivoal.
À voir en chemin
+ Cliquer ici pour afficher les notices
Le bourg du Faou est situé au
fond d'une anse de la rade de Brest et la mer vient lécher les murs de l'enclos paroissial.
L'élément le plus étonnant de l'enclos c'est peut-être le baptistère.
Il ressemble à priori à beaucoup d'autres. Il est placé au fond de l'église et protégé par un baldaquin.
Sa position au fond et au nord est normale pour un baptistère du 16ème ou du 17ème siècle.
Cette position est le symbole du baptême, point de passage des ténèbres à la lumière.
En regardant de plus près
la cuve baptismale, on distingue des inscriptions, des anges, des oiseaux, des serpents et plusieurs
autres animaux.
A une extrémité de la face sud on peut lire: "Gehon c'est celui qui circuit
toute la terre d'Ethiopie", ce qui peut se traduire par "Gehon fait le tour de la terre d'Ethiopie".
Au centre de la face sud un oiseau vole au dessus d'un ange.
Plus bas, un lion sort son énorme langue devant un serpent.
A l'autre extrémité de la face sud se trouve
la deuxième inscription: "Phison c'est celui qui environne toute la terre de Hevila la ou croist l'or",
ce qui peut se traduire par "Phison entoure la terre de Hevila, le pays de l'or".
Une main désigne le bas de la cuve baptismale.
A côté il y a aussi un chien et un cerf.
Du côté nord on trouve encore
deux inscriptions. La première nous parle du Tigre, un fleuve qui va vers l'Assyrie: "Tigris cestuy va
vers Assyrie troisiesme fleuve".
Comme sur la face sud, on trouve à nouveau au centre de la face nord un ange et un oiseau.
Le serpent est toujours présent. Sa tête est placé sous le sigle "IHS", monogramme grec de Jésus, tardivement
transformé en "Iesus Hominum Salvator" (Jésus Sauveur des Hommes).
Sous le serpent on remarque un petit oiseau.
"Euphrate et le quatriesme fleuve" est la dernière inscription.
Que signifie tout cela? Phison, Gehon, Tigre et Euphrate? Il s'agit d'une illustration
d'un passage du Livre de la Genèse (II 10-14): "Un fleuve sortait de l'Eden pour arroser le jardin et
de là il se divisait en quatre bras; le nom du premier est Phison, il entoure le pays de Hawila où se
trouve l'or, et l'or de ce pays est très pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx; le nom
du deuxième fleuve est Gihon, c'est celui qui entoure tout le pays de Kouch; le nom du troisième fleuve
est le Tigre; c'est celui qui coule à l'est de l'Assyrie; le quatrième fleuve est l'Euphrate.".
Phison, Gehon, Tigre et Euphrate sont les quatre fleuves bibliques qui irriguent le paradis terrestre.
Ils correspondent aux quatre Evangélistes qui irriguent la terre de leurs écrits. Ce thème se retrouve
dans l'art roman à Cluny, Vezelay, Autun et Anzy-le-Duc.
La cuve baptismale date vraisemblablement du début du 16ème siècle.
Église du Faou, baptistère
Rumengol
La légende associe Rumengol à Gradlon, roi de Cornouaille vers le VIe siècle. Après avoir échappé à l'engloutissement de la ville d'Ys dans la Baie de Douarnenez, Gradlon serait venu à Rumengol en compagnie de Gwénolé, abbé fondateur de l'abbaye de Landévennec. Dans la maîtresse vitre de Rumengol, Corentin, premier évêque de Cornouaille, est également présent à côté de Gradlon et de Gwénolé.
Les deux grand retables qui brillent dans l'ombre ont valu au sanctuaire de Rumengol le titre d'église aux saints dorés. Placé côté sud, les reliefs caressés par le soleil, le retable de Saint-Jean-Baptiste est celui que l'on remarque en premier. Côté nord, le retable des Évangélistes est moins visible. Pourtant, il plus long et plus haut. Il bénéficie aussi d'une architecture plus élaborée. Le premier niveau, surmonté d'une longue corniche horizontale, et rythmé par deux portes encadrées de quatre statues, lui confère une assise mieux établie. Le second niveau, bien que sa toile centrale soit moins intéressante, offre une sculpture plus riche, des anges en plus grand nombre et des consoles historiées qui soutiennent les grandes statues.
Église de Rumengol (commune du Faou), retable des Évangélistes