• L'itinéraire principal s'affiche en bleu et les variantes en rouge.
• Cliquer sur les marqueurs verts pour afficher les informations sur l'itinéraire (pas à pas). Le marqueur sélectionné s'affiche en rouge. Le texte correspondant au marqueur sélectionné s'affiche sous la carte.
• Choix des fonds de cartes : cliquer sur les boutons "I" (carte IGN), "S" (photo satellite), "P" (plan IGN) ou "O" (OpenTopoMap).
• Cliquer sur le bouton "G" pour centrer la carte sur la position GPS courante. Un cercle bleu doit apparaître pour indiquer la position courante. Attention, un smartphone n'utilise pas toujours les satellites GPS pour calculer sa position. Il arrive qu'il utilise la position du pylône télécom le plus proche. Dans ce cas, la position indiquée sur la carte est celle du pylône, pas la position réelle. Cela se produit très souvent si c'est un navigateur qui calcule la position courante, beaucoup moins souvent si c'est une application de randonnée qui le fait. Dans les bois ou en fond de vallée, le signal GPS peut également être perturbé et induire des erreurs de positionnement de 100m voire plus. Dans certains cas, un smartphone ne peut pas calculer sa position et fournit des positions fausses. Il faut toujours vérifier que la position indiquée est plausible.

Cathédrale de Saint-Malo

Au 6ème siècle, quand saint Malo s'est installé dans l'île qui porte maintenant son nom, personne n'aurait pu imaginer que ce lieu battu par les vents allait devenir une capitale régionale. En 1146, l'évêque Jean de Châtillon a obtenu du pape Eugène III l'autorisation de transférer son siège d'Aleth à Saint-Malo. Il a pris possession de l'église de l'île et en a fait sa cathédrale, consacrant définitivement l'essor de la ville. Au milieu du 13ème siècle, on a construit un choeur gothique. A la fin du 15ème siècle, on a ouvert le collatéral sud. Pour le collatéral nord il a fallu attendre le début du 17ème siècle. En 1858, on s'est lancé dans la construction d'un clocher néo-gothique qui a été détruit lors des bombardements de 1944. La flèche actuelle date de 1972. On mesure un dénivelé de 2m50 entre le fond de l'abside et la nef. La cathédrale est construite directement sur le rocher où s'était installé saint Malo en compagnie du moine ermite Aaron. Elle en épouse les contours. Là où le rocher descend, la cathédrale descend aussi. La où le rocher s'arrête, la cathédrale s'arrête aussi. Le fond de l'abside est droit, comme le rocher à cet endroit. Dans l'allée centrale de la nef, une plaque rappelle que c'est de Saint-Malo que Jacques Cartier est parti à la découverte du Canada. A la suite de fouilles, sa tombe a été retrouvée en 1949. Une dalle marque son emplacement dans le choeur. L'autel moderne marque aujourd'hui l'endroit le plus important de la cathédrale. Il a été réalisé en 1992 par deux artistes, Arcabas et Etienne, à partir d'un thème fixé par le curé de la cathédrale. Il s'agit du thème des "Quatre Vivants" devenus symboles des quatre évangélistes (Ezéchiel 1/5-14 Apocalypse 4/6-8). Les Quatre Vivants sont l'homme, le lion, le taureau et l'aigle. L'homme est attribué à Matthieu parce que son Evangile commence par une généalogie. Le lion est attribué à Marc parce qu'il commence en comparant Jean-Baptiste à un lion qui rugit dans le désert. Le taureau est attribué à Luc parce qu'il commence par décrire un sacrifice. L'aigle est attribué à Jean parce qu'il commence par une vision grandiose. Au fond de la nef, le vitrail du Tro-Breiz date de 1958. On y retrouve de gauche à droite saint Paul Aurélien, saint Tugdual, saint Corentin, saint Malo, saint Guillaume, saint Samson et saint Patern. On notera que saint Brieuc a été remplacé par saint Guillaume, évêque de Saint-Brieuc de 1220 à 1234.

Rochers sculptés de Rothéneuf

Rothéneuf est connu pour ses Rochers Sculptés. A la suite d'un accident de santé qui l'a rendu sourd et muet, l'abbé Fouré (1839-1910) a passé 25 ans à sculpter les rochers.

Il tirait son inspiration des événements qui se déroulaient dans le monde à son époque. Il avait été recteur de Paimpont et la fermeture des forges l'avait beaucoup marqué. Il pouvait faire crier l'injustice aux rochers, leur faire raconter un événement qui s'était produit dans le monde, ou bien raconter la vie de saint Budoc.

Références

• Rothéneuf, les Rochers Sculptés