L'itinéraire principal s'affiche en bleu et les variantes en rouge.
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Choix des fonds de cartes : cliquer sur les boutons "I" (carte IGN), "S" (photo satellite), "P" (plan IGN) ou "O" (OpenTopoMap).
Cliquer sur le bouton "G" pour centrer la carte sur la position GPS courante.
Un cercle bleu doit apparaître pour indiquer la position courante.
Attention, un smartphone n'utilise pas toujours les satellites GPS pour calculer sa position.
Il arrive qu'il utilise la position du pylône télécom le plus proche.
Dans ce cas, la position indiquée sur la carte est celle du pylône, pas la position réelle.
Cela se produit très souvent si c'est un navigateur qui calcule la position courante,
beaucoup moins souvent si c'est une application de randonnée qui le fait.
Dans les bois ou en fond de vallée, le signal GPS peut également être perturbé et
induire des erreurs de positionnement de 100m voire plus.
Dans certains cas, un smartphone ne peut pas calculer sa position et fournit des positions fausses.
Il faut toujours vérifier que la position indiquée est plausible.
Description générale
Dernière mise à jour avril 2023.
On propose ici un itinéraire remarquable et inédit qui suit la vallée du Trieux par la rive droite pour rejoindre Paimpol.
Balisage : GR34 de l'écluse sur le Trieux à la D15, sentier balisé sur 600m sur la rive droite du Leff, route sur 1km jusqu'à Danot, sentier sentier balisé jusqu'à la chapelle Saint-Jean et ensuite au bord du Trieux, puis variante GR34 de la chapelle de Kergrist à Paimpol.
À voir en chemin : vallées du Trieux et du Leff, chapelle Saint-Jean, point de vue sur le château de la Roche-Jagu, Maison de l'Estuaire de Traou-Nez, croix monolithes et chapelle de Lancerf, chapelle de Kergrist.
À voir en chemin
+ Cliquer ici pour afficher les notices
Plourivo, croix anciennes de Lancerf
Les croix dites mérovingiennes de Lancerf se trouvent dans un enclos à 400 m au sud de
la chapelle de Lancerf. Elles sont supposées avoir été érigées pour commémorer
la victoire remportée en 936 par Alain Barbetorte sur les Normands.
Pour les croix et calvaires, le qualificatif de mérovingien apparaît dès le XVIe siècle
(Jean Rioche, Compendium temporum et historiarum ecclesiasticarum, Paris 1576).
Au XIXe siècle, on voit apparaître la distinction entre croix mérovingiennes et croix
carolingiennes (Chanoine Abgrall, Les croix et les calvaires du Finistère,
Bulletin Monumental Année 1902 66 pp. 176-209).
Même si les qualificatifs de "mérovingien" et "carolingien" sont restés, il apparaît maintenant que les
premières véritables croix en pierre ont dû apparaître vers le Xe siècle.
Les croix plus anciennes sont des gravures sur des stèles de l'Âge du fer.
L'une des croix de Lancerf porte des inscriptions.
Vers 2017, Olivier Pagès, historien de Plourivo, a effectué un moulage
qui a été soumis à plusieurs laboratoires.
Les inscriptions datent du XIIe ou du XIIIe siècle.
Elles sont à caractère funéraire et rappellent la mémoire d'un certain Madioc ou de son épouse.
Voir les articles Ouest-France et
Ar Gegour.
Les deux croix se trouvent dans un enclos Rue Alain Barbetorte à Lancerf.
À l'origine, la croix épigraphe se trouvait à 400 m à l'est, près de la Chapelle Neuve
aujourd'hui disparue. Elle a été brisée en 1909, puis placée contre le mur du cimetière et classée aux Monuments Historiques en 1911. La seconde croix, dite de Saint-Ouarn, se trouvait au bord d'un
chemin près de son emplacement actuel. Elle a été transportée dans l'enclos actuel en 1906 et renommée
croix d'Alain Barbetorte. En 1981, la croix de la chapelle Neuve a été transportée depuis le cimetière
et placée près de la croix Saint-Ouarn/Barbetorte.
C'est ainsi que les deux croix se trouvent maintenant dans l'enclos de la rue Alain Barbetorte à Lancerf.
L'attribution du nom Barbeborte à la croix Saint-Ouarn est due à des érudits
du XIXe siècle qui ont voulu localiser à Castel-Auffret une bataille décisive
qu'aurait livré en 936 Alain Barbetorte contre le chef normand Incon.
Castel-Auffret est situé près du bourg de Plourivo.
Au XIVe siècle, c'est semble-t-il Alfred Ruffaut qui a laissé son nom au Castel-Auffret
(Département des Côtes-d'Armor : dictionnaire des communes : éléments d'histoire et d'archéologie,
SAINT-JOUAN Régis de, Conseil Général des Côtes-d'Armor, 1990).