Dernière mise à jour mars 2024.
Cet itinéraire de 14 km relie Locronan à Sainte-Anne-la-Palud en Plonévez-Porzay.
À voir en chemin : Locronan, église de Kerlaz, Pointe de Tréfeuntec, Sainte-Anne-la-Palud.
Hébergement possible au gîte d'étape de Plomarc'h à Douarnenez. L'itinéraire rejoint le sentier côtier au nord de Kerlaz. De là il y a 4,7 km pour rejoindre le gîte de Plomarc'h par le sentier côtier. Autre hébergement possible à Tréfeuntec près de Sainte-Anne-la-Palud.
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La chapelle du Pénity est accolée à l'église. Pénity signifie ermitage et la chapelle passe pour avoir été bâtie à l'emplacement de l'ermitage de saint Ronan. Elle contient le cénotaphe de saint Ronan. Cette tombe où ne repose pas le corps de saint Renan est un momument unique en Bretagne. Construite au XVe siècle, elle est constituée d'une dalle de kersanton qui repose sur six anges. La statue de saint Ronan est gravée dans la dalle.
Dans l'église, neufs médaillons sur la chaire à prêcher rappellent la vie de saint Ronan. 1. Arrivant d'Irlande, Rona s'installe à Locronan dans la forêt de Névet. 2. Keben reproche à Ronan de parler à son mari et de le distraire des tâches quotidiennes. 3. Ronan ordonne au loup de déposer le mouton qu'il avait pris. 4. Ronan guérit les malades et les infirmes. 5. Keben, toujours plus irritée, accuse Ronan d'avoir enlevé sa fille et le fait arrêter par le roi de Cornouaille Gradlon. 6. Le roi Gradlon soumet Ronan au jugement de Dieu en lâchant sur lui des chiens féroces. Ronan calme les chiens et affirme que Kében a enfermé sa fille dans un coffre. 7. Gradlon fait ouvrir le coffre et trouve la fille morte. Ronan la ramène à la vie. 8. Dans sa vieillesse, Ronan s'est retiré à Hillion près de Saint-Brieuc. Un ange lui confère la dignité épiscopale. 9. Après sa mort, les comtes de Vannes, Rennes et Cornouaille réclament son corps. On dépose le corps de Ronan sur un chariot tiré par deux boeufs et on laisse les boeufs aller à leur guise. Quand le cortège arrive à Locronan, Keben frappe un des boeufs et lui brise une corne qui reste pendante. Les boeufs continuent encore un peu. Ils arrivent au sommet de la Montagne et la corne se détache. Les boeufs refusent d'aller plus loin. Ce lieu est maintenant appelé Plas ar Horn (la place de la corne).
Une croix appelée Croas Keben a été érigée là où Keben a frappé les boeufs. C'est une croix qu'on n'aime pas regarder. Elle est érigée à la limite de Plogonnec et de Locronan. Les habitants de Locronan disent qu'elle se trouve sur la commune de Plogonnec alors que ceux de Plogonec disent qu'elle est à Locronan. Elle est aussi sur l'itinéraire de la grande troménie et en descendant de Plas ar Horn, les habitants de Plogonnec vont la laisser à droite (à Locronan) et ceux de Locronan à gauche (à Plogonnec). Cette coutume a perduré jusqu'à nos jours.
À l'époque romaine on consommait beaucoup de garum. C'était une sauce issue de la macération de viscères et de morceaux de poissons non utilisés pour la salaison. Riche en protéines, le garum permettait de compenser les carences d'une alimentation non carnée. D'un goût très fort, il permettait aussi d'assaisonner n'importe quel plat fade. Pour la fabrication, on utilisait des grandes jarres. On y laissait macérer plusieurs semaines des couches successives de sel, de morceaux de poissons, de viscères et d'herbes aromatiques. Le garum le plus commun et le moins cher était celui de sardine, peut-être celui qu'on fabriquait à Douarnenez.
Le site de salaison de Plomarc'h comporte quatre édifices répartis dans le vallon. Celui de Plomarc'h Pella est le plus connu. Il est très bien conservé, ce qui en fait un exemple exceptionnel en Gaule. Il a été bâti au début du IIe siècle. La préparation du poisson se faisait dans un site voisin. À Plomarc'h Pella, on stockait le garum et le poisson salé. Il y avait 15 cuves, toutes directement accessibles. Dix sont enduites d'un mortier d'étanchéité. Elles servaient au stockage du garum. Cinq sont en pierre apparente. Elles servaient au stockage des produits finis. Les trois niches du mur arrière contenaient les statues des divinités protectrices. Hercule a été découvert en 1906 et il était probablement accompagné de Jupiter et de Neptune, dieu de la mer.
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