• L'itinéraire principal s'affiche en bleu et les variantes en rouge.
• Cliquer sur les marqueurs verts pour afficher les informations sur l'itinéraire (pas à pas). Le marqueur sélectionné s'affiche en rouge. Le texte correspondant au marqueur sélectionné s'affiche sous la carte.
• Choix des fonds de cartes : cliquer sur les boutons "I" (carte IGN), "S" (photo satellite), "P" (plan IGN) ou "O" (OpenTopoMap).
• Cliquer sur le bouton "G" pour centrer la carte sur la position GPS courante. Un cercle bleu doit apparaître pour indiquer la position courante. Attention, un smartphone n'utilise pas toujours les satellites GPS pour calculer sa position. Il arrive qu'il utilise la position du pylône télécom le plus proche. Dans ce cas, la position indiquée sur la carte est celle du pylône, pas la position réelle. Cela se produit très souvent si c'est un navigateur qui calcule la position courante, beaucoup moins souvent si c'est une application de randonnée qui le fait. Dans les bois ou en fond de vallée, le signal GPS peut également être perturbé et induire des erreurs de positionnement de 100m voire plus. Dans certains cas, un smartphone ne peut pas calculer sa position et fournit des positions fausses. Il faut toujours vérifier que la position indiquée est plausible.

Plouézoc'h, chapelle Saint-Antoine

La chapelle Saint-Anointe est dédiée à saint Antoine l'Ermite, fondateur de l'ordre des Antonins. La chapelle semble avoir été fondée au XIIIe siècle au bord d'une voie ancienne voire antique qui relie Locquénolé à Plestin-les-Grèves par Lanmeur. Le porche du XVIe siècle a été récemment reconstruit à l'identique par l'Association des Amis de la Chapelle Saint-Antoine.

Une maquette de la Marie-Cordelière, nef d'Anne de Bretagne, a été placée dans la chapelle. Le vaisseau a été construit en 1498 au Dourduff par Nicolas Coatanlem et offert à la duchesse Anne, reine de France. Le navire de taille exceptionnelle, un 3 mâts aux voiles décorés d'hermines, est armée de 16 canons et servi par 600 marins et soldats. Il a fait campagne contre les Turcs jusqu'en 1510. Le 15 aoput 1512, à la Pointe Saint-Mathieu, la Cordelière commandée par Hervé de Porzmoguer dit Primauguet s'engage contre la flotte anglaise, démâte le Sovereign puis aborde le Régent et explose avec lui, faisant périr les 600 hommes.

Plouézoc'h, Fontaine Jésus

La fontaine Jésus (Feunteun Jesus) se trouve au bord d'une voie ancienne qui relie la chapelle Saint-Antoine au Dourduff-en-Terre. Vincent Prigent, recteur de Plouézoc'h de 1679 à 1690 y a fait graver une inscription latine désormais presque illisible : "BIBE AQUAS VIATOR DE QUIBUS PUERI BIBEBUNT...", "Bois donc voyageur l'eau que boiront tes enfants...".

Lanmeur, Douves de saint Mélar

Saint Mélar, fils du roi Miliau, a été amputé d'un pied et d'une main sur l'ordre de son oncle Rivaud (ou Rivod) qui voulait empêcher Méla de régner. On fit alors à Saint Mélar un pied d'airain et une main d'argent qui grandirent miraculeusement avec lui. Toujours menacé par son oncle, Mélar s'est réfugié à Lanmeur où il a finalement été assassiné. On dit que Mélar se servait de la pierre maintenant appelée Sabot de saint Mélar pour enfourcher son cheval. En fait, les marques de pas dans la pierre existent dès l'antiquité et indiquent généralement une direction. Le champ rectangulaire à proximité est dit "camp romain". Les Romains y fabriquaient effectivement des tuiles et on trouve encore des éclats de poterie. Un château a été édifié au Moyen-Âge, peut-être à l'emplacement d'une résidence royale du Haut Moyen-Âge.

Lanmeur, chapelle de Kernitron

Le sanctuaire Notre-Dame de Kernitron en Lanmeur aurait été fondé au VIe siècle par saint Samson, premier archevêque de Bretagne. Kernitron signifie le lieu de madame (la Vierge). L'édifice que nous voyons aujourd'hui date du XIIe siècle. Il s'agit d'un ancien prieuré de l'abbaye de St-Jacut-de-la-Mer. Célébré le 15 août, le pardon de Kernitron était l'un des plus importants de Bretagne. Le 15 août 1909, la statue Notre-Dame de Kernitron a été couronnée solennellement en présence de huit évêques, plusieurs centaines de prêtres et 12000 fidèles. Le couronnement accordé par le Pape Pie X plaçait Kernitron au même rang que les grands sanctuaires voisins: Rumengol, Le Folgoët ou Notre-Dame-des-Portes. Bien que très abimé, le porche sud laisse encore deviner une mandorle où trône un Christ-Juge entouré des quatre animaux, symboles des Evangélistes. Les chapiteaux sont difficiles à interpréter. Il semble qu'ils expriment les mystères de la double création, une première création terrestre suivie d'une seconde. Le côté ouest est plus travaillé que le côté est. Le côté est semble représenter la première création (ou la première naissance) à travers des végétaux qui sortent de terre. Le côté ouest semble représenter la seconde création (ou la seconde naissance) à travers des végétaux qui s'attachent à l'anneau divin. Ceux-là donnent des fruits. La nef de Kerintron est préromane.