L'itinéraire principal s'affiche en bleu et les variantes en rouge.
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Un cercle bleu doit apparaître pour indiquer la position courante.
Attention, un smartphone n'utilise pas toujours les satellites GPS pour calculer sa position.
Il arrive qu'il utilise la position du pylône télécom le plus proche.
Dans ce cas, la position indiquée sur la carte est celle du pylône, pas la position réelle.
Cela se produit très souvent si c'est un navigateur qui calcule la position courante,
beaucoup moins souvent si c'est une application de randonnée qui le fait.
Dans les bois ou en fond de vallée, le signal GPS peut également être perturbé et
induire des erreurs de positionnement de 100m voire plus.
Dans certains cas, un smartphone ne peut pas calculer sa position et fournit des positions fausses.
Il faut toujours vérifier que la position indiquée est plausible.
Description générale
Dernière mise à jour mars 2024.
De Tréguier à Saint-Brieuc on commence généralement par faire le détour de Pontrieux. L'itinéraire direct entre Tréguier et Lézardrieux n'est pas intéressant parce qu'il s'effectue sur la route. L'itinéraire côtier par le Sillon de Talbert est très long. Après Tréguier, un itinéraire intéressant consiste à rejoindre Pontrieux par le Château de la Roche-Jagu. De là, on peut rejoindre la chapelle de Kermaria-an-Isquit en Plouha, soit par Paimpol puis le GR34, soit par Tréméven et Lanleff en suivant une variante du GR34.
Cette première étape relie Tréguier à Pontrieux en 18 km. De la sortie de Tréguier au château de la Roche-Jagu, on suit surtout des sentiers, notamment au bord de l'Anse de Pouldouran, au bord du Ruisseau du Moulin de Bizien et dans le Bois de Boloï. Après la Roche-Jagu, ce sont surtout des petites routes qui conduisent à Pontrieux.
À voir en chemin : chapelle de Traou Meur, chapelle Saint-Nicolas (privée), Pouldouran, Pierre de saint Yves, château de la Roche-Jagu.
À voir en chemin
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Tréguier
La cathédrale de Tréguier a été bâtie au XIVe siècle sur un genre d'éperon
rocheux au confluent du Jaudy et du Guindy. Le chantier de l'édification de
la nef a subi plusieurs interruptions pendant la guerre de Succession de Bretagne.
Ceci explique la variété des styles de la nef qui constraste avec l'unité du choeur,
construit postérieurement, à la fin du XIVe et au début du XVe siècle.
Le gisant du duc de Bretagne Jean V date de 1947. Il remplace l'ancien tombeau
jeté dans le Jaudy en 1794. Capturé lors d'un guet-apens en 1420,
le duc Jean V avait fait voeu d'élever un tombeau et une chapelle à saint Yves
et d'être enterré dans la cathédrale de Tréguier. Le duc avait financé les
travaux en donnant l'équivalent en argent de son poids en armure.
Comme l'ancien tombeau du duc et tout le mobilier de la cathédrale,
l'ancien tombeau de saint Yves édifié par Jean V avait été détruit en 1794.
Le nouveau tombeau a été achevé en 1889.
Tréguier, cathédrale
Nef
Tombeau de Jean V
Tombeau de saint Yves
Tombeau de saint Yves
Minihy-Tréguier
Un minihy c'est un domaine ecclésiastique bénéficiant d'exemptions et de privilèges. Il est difficile
de dater un minihy. Le cartulaire de Redon permet d'affirmer qu'il en existait à l'époque carolingienne.
Le plus récent est peut-être celui mentionné dans une charte de 1202: Alain de Goëlo donne aux chanoines
de Beauport l'île de Saint-Rion "pour qu'elle soit un minihi". Mais dans ce cas, comme sans doute aussi
à Bourbriac, le minihy pouvait exister avant sa création. Comme pour celui de Saint-Pol de Léon et de
Saint-Malo, il est très probable que celui de Minihy-Tréguier a été fondé au Haut-Moyen-Age, peut-être
au 6ème siècle du temps de Tugdual. Saint-Yves y est né en 1253. La chapelle qui portera plus tard le
nom d'église Saint-Yves existait déjà du temps de saint qui lui a légué par testament en 1297 une partie
de son argent. Depuis cette époque elle a subi de nombreuses transformations. Le clocher mur est du 19ème
siècle.
On appelle souvent tombeau de saint Yves le monument du milieu du 15ème siècle qui se trouve dans le
cimetière près de l'église Saint-Yves. Les pèlerins
passent parfois sous l'arche pour se mettre sous la protection du saint. Il s'agit en fait de l'ancien
autel de l'église qui a été remplacé vers 1860. Lors de son transfert on l'avait placé sous une petite
chapelle représentant le cénotaphe des parents de saint Yves.
Minihy-Tréguier, église
Vitrail saint Yves
Groupe de saint Yves
Pouldouran
Une petite route près du bourg de Pouldouran est bordée d'un talus en pierre où des encoches laissent pousser des arbres.
En fait, une allée d'arbres a été plantée là il y quelques dizaines d'années. Plus tard, quand on a construit le talus, on a respecté les arbres en faisant des encoches dans le talus. Plus récemment, des merisiers greffés en cerisiers ont été plantés dans les encoches. C'est ainsi qu'on dit que les merles sont plus heureux ici.
Espérons que les cerisiers vivront longtemps parce que comme dit le proverbe de la commune voisine: "Pa ne vo ket ken babie trogeri e vo kerse evit ar mouilc'hi", ce qui veut dire: "Quand il n'y aura plus de cerises à Troguéry la vie sera dure pour les merles".
Pouldouran
Allée de cerisiers à Pouldouran
Ploézal, Château de la Roche-Jagu
Alors que le côté nord du château domine les bords escarpés du Trieux,
le côté sud donne sur une large esplanade qui tend à faire oublier la vocation militaire du château.
Des seigneurs de la Roche-Jagu sont mentionnés aux XIIe et XIIIe siècles.
Un premier château pouvait exister dès le XIe siècle.
Il devait avoir la forme d'une motte surmontée du tour.
Par la suite, un second château a été érigé.
Les départs de murs qu'on aperçoit toujours aux extrémités de l'actuel corps de logis,
sont sans doute ceux de l'enceinte du XIVe siècle.
Au cours de la guerre de Succession de Bretagne, le château est pris par le parti de Montfort et démantelé.
En 1405, Catherine de Troguindy, veuve d'Henri du Parc depuis 1390, obtient du duc Jean V le droit de «faire redifier son chasteau qui avoit été desmoly durant la guerre
d'Auray a la charge que le duc y auroit toujours son entrée libre sans empeschement de ladite Catherine». C'est
elle qui a fait construire le château que nous voyons aujourd'hui.