Dernière mise à jour mars 2024.
Cette étape au départ de Plestin-les-Grèves rejoint le Yaudet par Saint-Michel-en-Grève et Trédrez. Après Saint-Michel-en-Grève, on peut également suivre le sentier côtier jusqu'au Yaudet par Locquémeau (non décrit). Après le Yaudet on suit le GR®34 jusqu'à Lannion.
Balisage : jaune au Grand Rocher puis balisage jaune partiel entre Trédrez et le Yaudet, GR®34 après le Yaudet.
À voir en chemin : chapelle et fontaine Saint-Efflam, la lieue de grève, le Grand Rocher, Saint-Michel-en-Grève, Pointe de Beg ar Forn, Trédrez, estuaire du Yaudet, site du Yaudet, Loguivy-lès-Lannion.
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La voie romaine de Morlaix à Lannion est restée utilisée pendant tout le Moyen-Âge. On peut encore la suivre, entrant sur la commune de Plestin à Pont Menou, puis se confondant avec l'actuelle D786 à partir du lieu-dit l'Hôpital. La voie rejoignait ensuite la mer en ligne droite, en suivant l'actuelle Venelle de la Fontaine qui passe près de la chapelle et de la fontaine Saint-Efflam. Les voyageurs traversaient la grève en ligne droite pour arriver sur l'actuelle Place du Martray, près de l'église de Saint-Michel-en-Grèves. De là, ils remontaient la côte pour rejoindre l'actuelle D786 1500m plus loin. Ensuite la D786 a très peu changé depuis l'époque romaine. Localement, elle s'est peut-être décalée de 100 ou 200 mètres. À Lannion, le franchissement du Léguer se faisait à Kermaria à l'époque romaine et aussi pendant tout le Moyen-Âge.
Les pèlerins du Trobreiz ont aussi utilisé cet itinéraire. Deux témoins du procès de canonisation de saint Yves en parlent :
Témoin n°97, Margilia, épouse du fils Théos, de la paroisse de Lanmeur, âgée de 55 ans ou environ... [1, p. 346] :
"Un jour, en compagnie d'une autre femme nommée Mahaut, épouse de Rivallon Leizour, de la même paroisse, j'allais en pèlerinage visiter les basiliques des Sept Saints de Bretagne, et je rencontrais Yves Hélory sur la route entre la cité de Tréguier et la ville nommée Lannion. Je fus très heureuse de le voir, car je le connaissais par ailleurs et je l'avais entendu prêcher d'une manière excellente. Je désirais pour cette raison beaucoup le voir et l'entendre. Après l'avoir salué, nous l'avons suivi toutes les deux dans notre soif d'entendre de lui les divines paroles qu'il se plaisait à prononcer lorsqu'il trouvait des gens qui voulaient l'écouter. C'est ce dont je m'étais aperçue un jour. Nous faisions donc route avec dom Yves, quand nous rencontrâmes sur notre chemin un pauvre étendu sous une hutte et qui demandait l'aumône aux passants. Dom Yves se dirigea vers le pauvre qui lui demandait l'aumône et qui disait mourir de faim. Après avoir eu avec lui une longue conversation secrète, il se décoiffa de son chaperon, et le donna au pauvre en disant : "Prends ; je n'ai pour l'instant rien d'autre à t'offrir en aumône". Puis il s'éloigna avec nous, les femmes, fit route sans chaperon en disant ses heures l'espace d'un tiers de lieue. Quand ensuite nous le regardâmes, il avait sur la tête le chaperon qu'il avait donné au pauvre ; cela me paraissait absolument certain. Dom Yves alors à genoux sur la route et les mains jointes dit "Seigneur Jésus-Christ, je te remercie de ton cadeau". Et il se frappait la poitrine. Alors nous nous mimes à pleurer amèrement, émerveillées du miracle accompli sous nos yeux. Il nous dit a nous, les femmes : "Allez votre chemin et que Dieu vous bénisse, faites le bien et Dieu vous le rendra". Puis il obliqua vers sa maison personnelle de Ker Martin. Je sais que c'était bien là le chaperon qu'il avait donné au pauvre, car il en avait absolument l'apparence. Cela s'est passé il y a environ 30 ans ; je ne me souviens ni du mois ni du jour, mais c'était dans la semaine de la Pentecôte. Etaient présents dom Yves, et nous, les deux femmes. Je ne me souviens pas du nom de l'endroit. J'avais connu dom Yves deux ans avant le miracle ... "
Témoin n°98, Mahaut, épouse de Rivallon Leyzour, de la même paroisse, âgée de 50 ans ou environ [1, p. 347] :
"J'ai vu dom Yves un jour donner son chaperon à un pauvre qui lui demandait l'aumône, en lui disant qu'il n'avait rien d'autre à lui donner. Dom Yves s'était éloigné du pauvre de la distance d'une demi-lieue environ sans chaperon. C'est alors que je le vis avec le même chaperon sur la tête. Il se mit à genoux, joignit les mains, s'inclina un peu et rendit grâce à Dieu, mais je ne savais pas en quels termes. Alors ma compagne et moi nous avons beaucoup pleuré, voyant ce miracle et dom Yves en prière. Trente ans et plus se sont écoulés depuis lors ; c'était un lundi autour de la fête de la Pentecôte, je crois. Etaient présents ma compagne et moi et dom Yves. Cela se passait sur la route entre Tréguier et Lannion. J'allais avec le témoin précédent en pèlerinage aux Sept Saints de Bretagne. Je connaissais dom Yves avant ce miracle, depuis un an et plus, me semble-t-il. J'ai la ferme conviction que c'est par miracle qu'il est rentré en possession du chaperon ... "
Ces deux témoins affirment qu'un jour où ils allaient en pèlerinage aux Sept Saints de Bretagne, ils se trouvaient sur la route de Tréguier à Lannion. À l'ouest de Lannion, on peut en déduire qu'ils avaient aussi passé Plestin, point de passage obligé. On peut affirmer de manière quasi-certaine que les pèlerins du Trobreiz empruntaient cet itinéraire entre Plestin et Lannion. En revanche, à l'ouest de Plestin, l'itinéraire reste incertain parce qu'on a le choix entre plusieurs chemins passant soit par Morlaix, soit par Lanmeur et Locquénolé, ou même nettement plus au nord si l'on admet qu'un passage par mer était possible entre Plougasnou et Saint-Pol-de-Léon. La probabilité est quand même grande pour un passage par Lanmeur puis le franchissement de la Rivière de Morlaix à Locquénolé. Entre Lannion et Tréguier, l'itinéraire médiéval passait vraisemblablement par Lanmérin (Pont Kéreon et Pont Poyès) et Langoat.
Autrefois la baie de St-Michel-en-Grèves était un champ de dunes dominé par le Grand Rocher (Roc'h Karlès puis Roch al laz au siècle dernier). La route longeant la baie n'existait pas et on devait passer par la grève. Située dans l'alignement des deux extrémités de la baie, la croix de mi-lieue balisait le parcours entre Toul-Efllam et St-Michel. Quand "la croix nous voit" on peut traverser disait le dicton. Autrement dit, si le flot cerne la croix, la traversée devient périlleuse. On dit aussi que la croix se déplace tous les sept ans de l'épaisseur d'un grain de blé et quand elle atteindra St-Michel la fin du monde sera proche. La digue du grand rocher a été terminée vers 1916 pour permettre le passage d'une route. Elle s'est écroulée peu après avant d'être reconstruite.
Un énorme dos de sable barrait aux cours d'eau l'accès direct à la mer. Le Yar rejoignait le Roscoat et passait devant l'église St-Michel où un gué donnait accès à la grève. Vers 1834 les charrois de sable ont entamé la dune et les cours d'eau en ont protifé pour se frayer un passage direct vers la mer.
Dès l'époque romaine et peut-être avant, une voie traversait la baie. Pour contrer les invasions venant de la mer, le Tractus Armoricanus et Nervicanus a été créée officiellement en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Ce commandement militaire unifié avait pour but d'assurer la défense des côtes de l'Armorique et de la Nervie, ce qui correspond à la Normandie et à la Bretagne jusqu'à la Loire. En Armorique il s'appuyait sur des places fortes qui contrôlaient les estuaires. Les mieux connues sont celles de Brest, du Yaudet et d'Alet. A Saint-Michel un poste romain est possible près du Grand Rocher à Coz-Iliz. C'est peut-être à cette époque qu'à été construite ou réaménagée la voie romaine qui passait dans la baie de St-Michel. Venant de Brest, elle arrivait par Morlaix, et continuait vers Lannion, Pontrieux et St-Brieuc. De là on pouvait poursuivre vers Alet ou Avranches.
Utilisée pendant des milliers d'années, cette voie côtière a eu une importance considérable. Cinq évếchés se sont implantés près de cet itinéraire qui relie les fonds d'estuaires du nord de la Bretagne: St-Pol-de-Léon, Tréguier, St-Brieuc, St-Malo et Dol-de-Bretagne. La route qui passe par Saint-Michel-en-Grèves pouvait aussi être utilisée pour aller de Rennes à Morlaix. On en a pour preuve la mésaventure d'un négociant de Rennes qui s'est fait agresser à Toul-Efflam alors qu'il se rendait à Morlaix. Cela se passait vers 1720. La construction d'une nouvelle route rectiligne entre Rennes et Morlaix par Guingamp vers 1750 a provoqué le déclin de cet itinéraire millénaire et l'a retrogradé au rang de liaison entre Morlaix et Lannion.
C'est dans la baie de St-Michel que saint Efflam aurait accosté au VIe siècle. En arrivant, il trouve le roi Arthur en personne, exténué par trois jours de combat contre le dragon qui rançonnait la baie. C'était le plus rusé de tous les dragons, il allait jusqu'à rentrer à reculons dans sa caverne pour faire croire qu'il était sorti. Quand Efflam arrive, la bête se calme et on va la noyer dans la baie au Rocher Rouge. Dans une variante du Barzaz Breiz, Efflam fait jaillir une source ce qui permet à Arthur de se désaltérer et de capturer le dragon. Puis Efflam rencontre saint Gestin qui lui cède sa cellule. Enora, la femme d'Efflam arrive à son tour après avoir accosté à Coz Yaudet. Saint Efflam a son tombeau dans l'église de Plestin.
Le barde Gwenchlan est généralement lié au Menez-Bré. Certains auteurs affirment que c'est plutôt au Grand Rocher (Roch Karlès) qu'il faut le chercher. C'est ainsi que saint Efflam a peut-être supplanté Gwenchlan au Grand Rocher, de la même façon que saint Samson aurait supplanté Merlin en Haute-Bretagne.
En 1086, l'évêque de Tréguier a donné le Roch Karlès, écrit Hyrglaz dans le texte de la donation, à l'abbaye du Mont St-Michel. Cette dernière était alors en pleine expansion et le Roch Karlès était situé au bord d'une route importante qui allait vers le Mont-St-Michel. Le prieuré de Hyrglaz créé, les moines ne se gênent pas pour prélever la dime bien au délà du Grand Rocher ce qui provoque la protestation du clergé paroissial, Une transaction de 1261 ne laisse aux moines que le Grand Rocher et la chapelle de Lancarré. Le bout de la grève devient prieuré sous le nom de Saint-Michel-en-Grève mais ne figure pas aux possessions de l'abbaye. Le prieuré de Hyrglaz devait être près du Grand Rocher.
Pendant les Guerres de la Ligue, Plestin était pour la Ligue. Les Royaux tenaient Coatfrec et Tonquédec. Un combat à l'arquebuse a eu lieu sur la grève le 12 mai 1590. Il y a eu 17 morts. Efflam Pichic, recteur de Plestin écrit dans ses registres paroissiaux: "NS Dieu, par sa sainte miséricorde qu'il lui plaise de les recevoir et colloquer en son paradis. Amen."
Au XIXe siècle, le Roch Karlès est devenu le Roch al Laz, le rocher du meurtre. Le déclin du site a sans doute permis aux brigands d'opérer dans une relative tranquilité. En 1933 apparait une nouvelle génération de bardes. Il viennent célébrer le gorsedd au Roch Karlès. Lors de la construction du Mur de l'Atlantique la plage est minée et couverte de chevaux de frise. En 1944, la plage est utilisée pour le débarquement de barges alliées et le ravitaillement de Brest. Le sable dur supporte le passage d'engins lourds. La croix de mi lieue est abattue (depuis elle a été replacée).
De nos jours et surtout en été, on vient au Grand Rocher admirer le panorama peut-être parce que comme le dit la tradition "Quand vient le mois de mai: saint efflam a neus laket et vrago glas, saint Efflam a mis son pantalon bleu". De là on percevra peut-être le murmure d'une ville d'Ys qui est paraît-il engloutie dans la baie. Un pêcheur de la baie l'aurait aperçue entre deux eaux et l'écrivain Ernest Renan en parle aussi: "il me semble souvent que j'ai au fond du coeur une ville d'Is qui sonne encore des cloches obstinées à convoquer aux offices sacrés des fidèles qui n'entendent plus."
La plupart des éléments rapportés ci-dessus sont extraits de l'ouvrage de D. Lucas, "Histoire et légendes de la lieue de Grève".
Références
Le site du Yaudet est un éperon barré d'environ 500m sur 300m qui culmine à 56m et domine l'estuaire du Léguer. Les fouilles effectuées entre 1991 et 2002 par les Universités de Bretagne Occidentale et d'Oxford (P. Galliou et B. Cunliffe) ont permis de mieux comprendre l'évolution du site au Néolithique, à l'Age du Bronze, à l'Age du Fer, au haut Empire romain, et au haut Moyen Age.
La découverte de silex et de poterie commune au sommet du promontoire montre que le site était occupé au moins depuis la fin de l'Age du Bronze. A la fin de l'Age du Fer le site est fortifié avec la construction d'un imposant rempart fermant l'accès côté terre entre le nord-est et le sud-est du site. Ce rempart du type murus gallicus atteignait une hauteur de 4,5m au dessus du sol. Il était formé de cadres de poutres clouées, remplis de terre et de pierres. De l'extérieur on voyait un mur de pierre vertical. A l'intérieur, il se présentait sous la forme de gradins en herbe.
Des poteries datant de la première moitié du premier siècle avant notre ère ont montré que l'extérieur du rempart a été renforcé à cette époque. On y a ajouté une couche de blocs de granit atteignant presque un mètre d'épaisseur. Ces travaux ont peut-être été réalisés à l'époque des campagnes de César.
A l'époque romaine, on a dressé un nouveau mur sur le deuxième rempart de l'Age du Fer. On y a également construit au nord-est une porte permettant d'accéder à la rivière, peut-être en lieu et place d'une ancienne porte de l'Age du Fer. Les monnaies trouvées dans la muraille montre que celle-ci a été construite à la fin du IIIe siècle.
Au sommet du promontoire on trouve la trace de deux fours romains. De grandes dalles placées verticalement délimitaient un espace de 2,25m3. Les pierres ont été exposées à une chaleur intense. Le four a été utilisé au cours des deux premiers siècles et sa fonction reste inconnue. On ignore s'il y a un lien avec la pêcherie existant au pied du promontoire et dont le mur d'enceinte est toujours visible. La date de la construction de la pêcherie nous est inconnue. Celle-ci est mentionnée dans la vie de saint Efflam rédigée au XIIe siècle. C'est là que sainte Enora aurait débargué au VIe siècle pour rejoindre son mari saint Efflam à Plestin.
Au cours du haut Moyen Age, le sommet du promontoire a été utilisé pour l'agriculture. On a entaillé le rempart, extrait la terre et formé des plate-bandes. Cette pratique agricole a disparu avant le XIe siècle, époque où on voit apparaître des maisons sur le site. De type "à pignon en abside", ces maisons ont été partiellement détruites pour en construire de nouvelles vers le XIIIe siècle. Ces dernières ont elles-mêmes été démolies entre 1400 et 1600 et des murs ont été construits pour délimiter des champs qui sont restés utilisés jusqu'en 1950.
Les seuls vestiges romains et pré-romains aujourd'hui visibles sont le gros rempart de terre qui barrait l'accès du site à l'est, et les fragments d'une porte et d'une muraille romaine au nord-est, près du Poste de Douane de 1845. Dans la baie on distingue également les restes de la pêcherie.
Un corps de garde du XVIIIe siècle se trouve à l'extrémité ouest du site, presqu'au niveau de la mer. Il fait partie d'un ensemble de bâtisses permettant de surveiller les côtes nord de Bretagne. Un poste de douanes fut également élevé sur le site en 1845. Il est situé au nord-est du site tout près de la porte romaine, d'où on pouvait surveiller l'entrée de la rivière de Lannion.
La chapelle Notre-Dame-du-Yaudet a été édifiée en 1860. Elle remplace l'église dite de la "Vieille-Cité" construite en 1483 et de laquelle elle conserve des fenêtres du XVe siècle et deux portails du XVIe siècle. Elle a fait l'objet d'un pèlerinage important. Ogée écrit au XVIIIe siècle "Cette petite chapelle est en grande vénération, et de tout le pays environnant les marins s´y rendent en pèlerinage pendant le mois d´août". Le pardon du Yaudet a lieu le troisième dimanche de mai. Une procession part de la chapelle et se rend sur le promontoire pour la bénédiction de la mer. Dans la chapelle on trouve une Vierge couchée. Il n'en existe que trois en Bretagne, au Yaudet, dans la chapelle de Kergrist à Paimpol et dans la chapelle du Guiaudet à Lanrivain. Ici, au Yaudet, la Vierge est dans son lit. Elle a près d'elle son Fils. A côté, le personnage qui porte une couronne n'est pas Joseph comme on le croit parfois, mais Dieu le Père. La colombe du saint-Esprit veille au dessus du lit. Sur les côtés on trouve sainte Anne et saint Joachim.
La construction de l'église Saint-Ivy de Loguivy-lès-Lannion a commencé vers 1500. A l'est, l'église a un chevet plat. A l'ouest, le clocher-mur date de 1570. Le porche sud date du XVIe siècle. Sa porte en arc brisé est surmontée de pinacles. A l'intérieur, la nef est lambrissée et peinte. Il y a trois chapelles, une au nord, deux au sud. Dans l'une des chapelles sud, un retable en chêne sculpté du XVIIe siècle représente l'Adoration des Mages.
A l'extérieur, une fontaine monumentale a été érigée en 1577 près de la fontaine du XVe siècle. Cette dernière abrite la statue de saint Ivy en Kersanton sous un arc en acolade, décoré de crochets, coiffé d'un fleuron, et encadré par des pinacles.
Saint Ivy (ou Yvy ou Yvi) serait né au Pays de Galles au VIIe siècle. Il aurait émigré en Armorique et accosté près du Mont Saint-Michel. De là il aurait suivi la côte vers l'ouest pour arriver à l'embouchure du Léguer où il aurait installé son ermitage et fondé Loguivy (Loc-Ivy, l'ermitage d'Ivy). Il aurait ensuite poursuivi vers Pontivy par Loguivy-Plougras. Il aurait terminé sa vie à Saint-Yvi où il serait mort vers 730. Il est représenté en père abbé, coiffé d'une mitre et tenant une crosse à la main.
Trace GPS TRO BZH : De Plestin-les-Grèves à Lannion (fichier GPX)
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De Saint-Pol-de-Léon à Tréguier
De Tréguier à Saint-Brieuc
De Saint-Brieuc à Saint-Malo
De Saint-Malo à Dol-de-Bretagne
De Dol-de-Bretagne à Vannes
De Vannes à Quimper
De Quimper à Saint-Pol-de-Léon
De Redon à Nantes
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