[1] 9h30. On attend le départ devant le porche de la cathédrale de Saint-Brieuc.
[2] 9h35. C'est parti pour six jours de marche.
[3] Un tunnel raccourcit la traversée de Saint-Brieuc.
[4] On rejoint rapidement la vallée du Gouédic.
[5] Entourée par trois vallées comme celle-ci, Saint-Brieuc était autrefois une forteresse naturelle.
[6] Au-dessus du promontoire de Cesson s'élève une autre forteresse. Le donjon a été construit par le duc Jean IV en 1388.
[7] On va contourner la tour de Cesson avant de rejoindre la baie de Saint-Brieuc.
[8] 11h. On commence à se rassembler sur la grève du Valais pour la traversée de la baie.
[9] 11h15. Quatre chevaux prenne la tête de la marche.
[10] Avec une foule immense derrière eux les chevaux prennent peur.
[11] L'un d'eux se met à marcher à reculons.
[12] Heureusement, tout rentre dans l'ordre rapidement et la marche reprend.
[13] Un sol ferme et peu humide rend la traversée facile.
[14] La seule difficulté c'est le franchissement des rivières qui se sont jetées dans la baie. Par chance, cette année leur débit est faible et la mer est basse.
[15] Il y a quand même assez d'eau pour remplir les chaussures.
[16] Mieux vaut enlever les chaussures ...
[17] ... ou se faire porter.
[18] Après la rivière principale, le rivage n'est plus bien loin. On le rejoint en face d'Hillion.
[19] Là, on aura tout le temps de se reposer ...
[20] ... et de se nettoyer les pieds.
[21] C'est là aussi qu'on prendra le repas. Le camion de distribution se tient un peu en arrière.
[22] On peut aussi aller se laver les pieds dans le lavoir de la fontaine ...
[23] ... avant de s'installer quelque part sur la plage pour manger.
[24] La route est encore longue jusqu'à Saint-Malo. Mieux vaut se reposer quand on peut.
[25] 13h45. On reprend la marche.
[26] On "coupe" la pointe Grouin pour rejoindre à nouveau la mer.
[27] À chaque croisement, le service de sécurité veille.
[28] Le sentier côtier nous permet de longer l'anse de Morieux au plus près.
[29] À l'embouchure du Gouessant, la chapelle Saint-Maurice veille depuis son promontoire. Elle dépendait de l'abbaye de Boquen.
[30] De là, nous remontons le Gouessant par des sentiers escarpés.
[31] Le Gouessant serpente au milieu d'un paysage magnifique qu'on appelle la vallée de Crémur.
[32] Le sac va-t-il rester coincé dans ce portique prévu pour laisser passer les marcheurs et bloquer le bétail?
[33] 15h30. On approche de l'église de Morieux.
[34] Lors de travaux de restauration en 1995-1996, on a découvert des fresques anciennes sous le crépi. L'église entière en était couverte.
[35] Celles de la nef sont les plus anciennes. Elles datent du XIIIe siècle. On reconnaît notamment le baptême du Christ et le martyre d'une femme, peut-être celui de sainte Lucie.
[36] La Cène est représentée dans le choeur. Le Christ y est représenté avec saint Jean sur ses genoux. Saint Pierre est à sa gauche avec une clé. Curieusement, saint Paul est à sa droite avec une épée sur son épaule gauche.
[37] De là, nous rejoindrons Saint-Alban, étape du lundi soir.
2 août - De Saint-Alban à Lamballe
[38] Mardi 2 août, 9h30. Avant de prendre le départ, on peut faire quelques achats au point I.
[39] ... mais l'église ne peut pas contenir tout le monde.
[40] 10h. On quitte Saint-Alban.
[41] Une foule compacte remplit la route sur plusieurs centaines de mètres.
[42] Sur le bord du chemin, des gens sortent pour voir cet étrange défilé. Frère Jean en profite pour distribuer des images pieuses.
[43] Parfois aussi, on trouve sur le chemin des connaissances.
[44] 10h30. Nous arrivons à la chapelle Saint-Jacques.
[45] C'est une chapelle d'origine templière qui était utilisée par les pèlerins. Au XVIe siècle, elle était entourée de constructions en bois qui servaient d'abris aux pèlerins.
[46] Aujourd'hui un groupe de pèlerins chante les laudes à l'intérieur et un autre à l'extérieur.
[47] 10h45. Ce pont est manifestement prévu pour l'hiver quand le ruisseau sera en crue.
[48] 11h15. On approche du point de ravitaillement en eau.
[49] C'est l'occasion de souffler un peu et de se rafraîchir.
[50] L'hermine du Tro-Breiz en profite aussi pour se reposer sur son bâton.
[51] 11h20. On reprend le sentier qui nous conduira à Lamballe ce soir.
[52] A Lamballe la collégiale nous attend.
3 août - De Lamballe à Plédéliac
[53] 10h. Nous partons de la collégiale Notre-Dame de Grande Puissance qui domine la ville de Lamballe.
[54] Peu après le départ, nous avons une belle vue sur l'étang de Lamballe.
[55] Deux kilomètres plus loin, nous passons devant le château de la Moglais.
[56] La collégiale est déjà loin.
[57] Juste avant le village de la Poterie, nous passons devant la croix d'en Hue. A ce moment, ...
[58] ... une pancarte nous indique sur quel chemin nous sommes, ...
[59] ... et devant l'église de la Poterie, saint Pierre nous attend, ...
[60] ... ainsi que le Christ.
[61] Après une matinée de marche dans la campagne, nous nous arrêtons à Trégomar.
[62] 14h. Nous reprenons la marche.
[63] A nouveau, c'est la traversée des champs et des chemins creux.
[64] Dans le bois de la Roche de Guihalon, nous passons devant le menhir du même nom.
[65] Quand on s'y adosse, il paraît que ça peut être bénéfique.
[66] 15h. Nous passons devant le manoir de la Hersadais, berceau de la famille Hersart. L'auteur du Barzaz Breizh, Théodore Hersart de La Villemarqué appartient à cette famille.
[67] Puis la marche reprend, rythmée par le balancement des chaussures.
[68] Dans la forêt de Saint-Aubin, il faut franchir un grand fossé et l'aide du service de sécurité semble bien utile.
[69] L'immense forêt de Saint-Aubin est le domaine des écureuils. Pour les repérer, il suffit d'être à l'écoute de leurs cris.
[70] 16h45. Arrivée à Plédéliac, étape du jour.
4 août - De Plédéliac à Plancoët
[71] Jeudi 4 août, 11h30. Quel est ce château derrière les arbres?
[72] C'est le château de la Hunaudaye.
[73] Quelques marcheurs en font le tour.
[74] D'autres se font photographier devant.
[75] De la Hunaudaye, nous rejoignons l'Arguenon que nous longeons sur 1km jusqu'au pont de Pléven.
[76] En quittant les rives de l'Arguenon, il faut à nouveau franchir un obstacle.
[77] Le chemin nous fait passer devant Bourseul.
[78] Juste avant Plancoët, on passe par le sentier Chateaubriand. Au bord du chemin, des panneaux racontent la vie de l'écrivain et rappellent quelques-uns de ses écrits. René-Auguste de Chateaubriand avait épousé Apolline de Bédée à Bourseul en 1753. Le couple a vécu quelques années près de Plancoët au manoir de la Bouetardaye (Boitardais). Leur dixième et dernier enfant, François René, l'écrivain des Mémoires d'outre-tombe, est né à Saint-Malo.
[79] 16h. Et voilà Plancoët qu'on aperçoit depuis le Tertre de Brandefert.
[80] Un drapeau signale l'arrivée ...
[81] ... à la source Plancoët. L'usine d'eau minérale se trouve juste à côté et on nous donne toute l'eau qu'on veut.
[82] On peut même s'approvisionner à la fontaine d'eau de Plancoët.
[83] Après la source Plancoët, Plancoët n'est plus bien loin.
[84] 17h30. Il est temps de se préoccuper du logement.
[85] Il faut d'abord retrouver son sac.
[86] Il faut ensuite trouver une bonne place dans le gymnase. Les meilleures se trouvent sur les côtés.
[87] Si on arrive à obtenir une place près du but, on disposera d'un sèche-linge.
[88] Une autre solution c'est d'aller planter sa tente. Si on dispose d'une tente "2 secondes", la chose sera très facile.
[89] Il suffit de la lancer, et elle se déplie toute seule.
[90] Quelques instants après on obtient une belle niche pour la nuit.
[91] Il n'y a plus qu'à aller se coucher.
5 août - De Plancoët à Lancieux/Saint-Briac
[92] 9h15. Eglise de Plancoët.
[93] Le point I est toujours aussi fréquenté.
[94] Comme chaque jour aussi, on peut suivre la messe du matin.
[95] Il n'y a plus une seule place de libre dans l'église et nombreux sont ceux qui suivent la messe de l'extérieur.
[96] 9h45. C'est parti pour une nouvelle journée de marche vers Lancieux.
[97] Pendant ce temps, la statue de Notre-Dame du Tro-Breizh s'en va aussi rejoindre Lancieux.
[98] 10h30. Nous arrivons à l'église de Saint-Lormel.
[99] Les laudes sont chantées devant la croix.
[100] L'église est un édifice très ancien.
[101] Le puit dans la nef indique qu'il y avait ici un lieu de culte pré-chrétien.
[102] Les chapiteaux du portail sont difficiles à interpréter. À gauche les sculptures sont plutôt en haut-relief. Il y a des têtes humaines, peut-être une tête à cornes, une croix, une roue étoilée, des boules, des bâtons, ...
[103] À droite les structures sont plutôt en bas-relief. Il y a des têtes humaines, une croix, un épi, des formes rondes, des formes ovales, des crosses, une étoile, ...
[104] 12h30. Nous approchons de l'embouchure de l'Arguenon et le château du Guildo se profile à l'horizon.
[105] Avant le franchissement de l'Arguenon, on expérimente la technique dite des pancartes vivantes.
[106] Le château du Guildo.
[107] On peut aussi se mettre un peu à l'écart ...
[108] ... ou bien près du camion du Tro-Breiz.
[109] 14h. La marche reprend.
[110] 14h45. Après avoir traversé la presqu'île de St-Jacut, on se rassemble pour la traversée de la baie de Lancieux.
[111] La présence d'un biniou et d'une bombarde font démarrer une danse sur le sable.
[112] 15h15. La traversée commence.
[113] Le biniou et la bombarde sont en tête.
[114] Les bâtons servent a porter les chaussures et à garder la troupe compacte.
[115] 15h30. On franchit la rivière qui traverse la baie.
[116] On rejoint le rivage et Lancieux n'est plus très loin.
[117] Vers 17 heures, tout le monde est arrivé à Lancieux, l'étape du jour.
6 août - De Lancieuxà Saint-Malo
[118] Samedi 6 août 12h. Après avoir marché dans les terres entre Lancieux et Dinard, nous rejoignons le bord de mer.
[119] De là où nous mangeons, nous apercevons la cathédrale de Saint-Malo.
[120] La tour Solidor se détache dans le lointain.
[121] Après le barrage de la Rance, nous changeons de rive et c'est toute la baie de Dinard qui se dévoile à nos yeux.
[122] En arrivant sur la plage de St-Servan, on remarque un bateau en réparation. Ce bateau s'appelle "Ar Zenith". C'est la deuxième fois qu'il voit passer le TroBreiz. La première fois c'était en 1994 dans le port de Penzé. Ne pouvant plus supporter les frais d'entretien, son propriétaire de l'époque, Pierre Pinel, voulait le vendre aux marcheurs du TroBreiz. Ce ne sont pas les marcheurs du TroBreiz qui ont acheté le bateau, mais l'association A.P.P.E.L. Ar Zénith de Saint-Malo (Association Pour Perpétuer l'Esprit de Liberté). En fait ce bateau a été construit en 1939 à Camaret. C'est l'ancien courrier de l'île de Sein. Il assurait le convoyage du courrier, des vivres et des passagers entre Audierne et l'île de Sein. Le 19 juin 1940, au lendemain de l'appel du général De Gaulle, Ar Zénith est le premier bateau civil français à rejoindre l'Angleterre. Entre 1940 et 1945 il a servi la cause des Alliés. Ce parcours en a fait un symbole de la résistance.
[123] La tour Solidor se trouve juste en face.
[124] La marche du TroBreiz se poursuit en longeant la plage de St-Servan.
[125] Un peu plus loin, nous passons devant l'ancienne cathédrale de Saint-Malo. En fait l'évêché se trouvait initialement à Aleth avant d'être transféré sur l'île de Saint-Malo par l'évêque Jean de Châtillon en 1146. La fondation de l'évêché d'Alet date vraisemblablement de l'époque de Charlemagne (799). C'est à cette époque que l'on voit apparaître le premier évêque Hélocar. L'archéologie a permis de détecter sous l'église actuelle l'existence d'une imposante église, sans doute la première cathédrale (nef de 12 mètres de large et deux structures orientales latérales de 4 mètres sur 5).
[126] Alet était à l'origine une forteresse romaine. En 275, Alet s'est entourée d'une muraille et une véritable structure urbaine s'y est créée. Elle devient alors la capitale gallo-romaine des Coriosolites au détriment de Corseul.
[127] 17h. Nous voilà maintenant aux portes de Saint-Malo où nous attendons la procession finale.
[128] 17h40. La procession démarre.
[129] La bannière du TroBreiz est en tête.
[130] Les pèlerins suivent et les prêtres ferment le cortège.
[131] Il ne reste plus qu'à prendre rendez-vous pour l'année prochaine, de Saint-Malo à Dol-de-Bretagne, du 31 juillet au 5 août 2006.