Dernière mise à jour août 2023.
Cet itinéraire relie Sainte-Anne d'Auray à Erdeven en 30 km par Auray.
Balisage : GR34 blanc et rouge du km 25 au km 28.
À voir en chemin : Basilique de Sainte-Anne-d'Auray, Mémorial de la Grande Guerre, Champ des Martyrs à Auray, pont et quartier Saint-Goustan à Auray, chapelle Saint-Cado, Mausolée de Cadoudal, croix ancienne de Locmiquel en Ploemel, chapelles Saint-Cado et Saint-Laurent de Ploemel, Alignements de Kerzérho à Erdeven.
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Le soir du 25 juillet 1624, la veille de la sainte Anne, Yvon Nicolazic voit une dame de lumière qui lui dit: "Yvon Nicolazic n'ayez pas peur. Je suis Anne, mère de Marie. Dites à votre recteur que dans le champ de Bocenno, il y eut autrefois, avant même qu'il n'y eût aucun village, une chapelle dédiée à mon nom. C'était la première de tout le pays. Il y a neuf cent vingt-quatre ans et six mois qu'elle a été détruite. je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin. Dieu veut que je sois honorée ici." Le 7 mars 1625, Yvon Nicolazic découvrait une statue de sainte Anne à l'emplacement du sanctuaire. Peu après la découverte, une chapelle fut batie sur le site. Devenue trop exigue, elle fut rebatie au 19ème siècle. La première pierre du nouveau sanctuaire fut posée le 8 septembre 1866. En 1976 on hissait au sommet de la flèche de la tour une statue de 3,5 tonnes représentant sainte Anne telle qu'elle apparut à Yvon Nicolazic, un flambeau à la main.
Les pèlerins sont nombreux à venir chaque jour réciter le chapelet devant le retable de sainte Anne. La statue est en bois doré. Elle date de 1825. Dans son socle on conserve les restes de la statue primitive découverte par Yvon Nicolazic. Brulée à la Révolution, il n'en reste que des fragments.
Les demandes ou les remerciements à Sainte Anne sont innombrables. La Bretagne a choisi Sainte-Anne d'Auray pour honorer ses morts de la guerre de 1914. S'il y a un lieu ou les anciens soldats se rendent en pèlerinage, c'est bien ici à Sainte-Anne d'Auray. Dans le retable de sainte Anne, croix de guerre, médailles militaires ou légions d'honneur, nombreuses sont les médailles offertes en remerciement par les soldats revenus du front.
Aujourd'hui les pèlerins viennent nombreux y chercher un réconfort. Certains toucheront le pied de la statue de saint Pierre, copie de celle de Rome. D'autres laisseront une trace de leurs malheurs ou de leurs espoirs dans le livre d'or de la basilique.
Un pont est mentionné à Auray en 1295. Il est restauré en 1306 et 1368 puis remplacé par un « Pont-neuf » vers 1464. Un pilier est emporté en 1575. Réparé en 1580, il s'écroule à nouveau en 1668, faisant plusieurs victimes. On enregistre chaque mois plusieurs noyades jusqu'à ce que le pont soit repavé et protégé par des parapets. En 1705, c'est un ouragan qui touche le pont. En 1724, il est endommagé par des chariots transportant du bois pour les arsenaux de Brest et de Rochefort. À l'entrée, deux maisonnettes et un bureau d'octroi permettaient de percevoir les droits féodaux. Le pont actuel date de 1751. L'ouvrage se compose de quatre arches en anse de panier que séparent trois avant-becs, en amont comme en aval. Ces avant-becs montent jusqu'au tablier du pont et forment à sa hauteur six retraites. Source [1, pp. 16-17].
En 1988, la ville d'Auray a utilisé le pont pour créer un logo. C'est aujourd'hui le symbole de la ville.
La chapelle Saint-Cado faisait partie du prieuré Notre-Dame-du-Mont (ou prieuré de Kerléano) fondé en 1190 par la duchesse Constance. L'édifice actuel date du XVIe siècle. Il a été acquis par la famille Cadoudal en 1906. Le général Joseph de Cadoudal, frère du chef des chouans, y est inhumé avec d'autres membres de la famille.
Sur un rampant de la chapelle, un chat rappelle la légende de saint Cado. Installé sur une île de la Rivière d'Étel qui porte maintenant son nom, le saint fit appel au diable pour construire un pont en échange de la première âme qui passerait sur le pont. Saint-Cado fit passer un chat.
Le petit chemin qui monte en longeant la chapelle est un vestige de la voie romaine qui reliait Locmariaquer à Castennec (aujourd'hui sur la commune de Saint-Nicolas-des-Eaux, à 10 km au sud-ouest de Pontivy).
En 1823, les Bretons du Morbihan ont décidé de construire à Kerlénao un mausolée à la mémoire de « Georges Cadoudal et de ses braves compagnons d'armes ». Au début de 1830, la construction est bien avancée. Le squelette de Cadoudal, inhumé depuis 1814 dans l'église Saint-Paul-Saint-Louis de Paris, est ramené à Auray. Suite à la Révolution de 1830, la question de la démolition du monument est officiellement posée. Le bâtiment est finalement préservé. Les financements publics sont interrompus et la famille du chef chouan est dorénavant en charge du mausolée. Il faut attendre le début du Second Empire (1852-1870) pour que le squelette de Cadoudal soit déposé dans le puits central. Les ossements de Mercier-la-Vendée, compagnon de Cadoudal et commandant de la légion de Vannes et de l'Armée catholique et royale des Côtes-du-Nord, y ont également été déposés fin 1879 ou début 1880.
Le Mausolée de Kerléano est le seul monument à commémorer la Chouannerie. Il associe dans le même souvenir tous ceux qui, du commandant en chef au plus anonyme de ses Chouans, ont écrit cette page d'histoire. Dans le monument, l'obélisque porte une inscription :
« Ici reposent en paix le général Georges Cadoudal, lieutenant général commandant en chef les armées catholiques et royales dans le Morbihan, Finistère, Ille-et-Vilaine et Côtes-du-Nord. Grand Croix de l'Ordre Royal et Militaire de Saint Louis, né en ce lieu le 1er janvier 1771, exécuté à Paris le 15 juin 1804, en Place de Grève, par ordre de Napoléeon qu'il avait voulu renverser pour rétablir les Bourbons, mort pour Dieu et son Roi, et Pierre Mercier la Vendée, adjudant général des armées catholiques et royales, aide de camp et ami fidèle du Général Georges, né au Lion d'Angers le 16 juillet 1774, trahi par son hôte et tué le 21 janvier 1801 à la Fontaine aux Anges près Loudéac. Leurs cendres sont réunies dans ce monument ».
La chapelle du XVe siècle a été reconstruite dans sa partie ouest à la fin du XVIe siècle. Du premier édifice subsiste la baie à fleur de lys du chevet et la petite baie rectangulaire au sud. La fontaine date du XVIIIe siècle. Elle remplace probablement un monument plus ancien.
Le site de Kerzerho comprend 165 menhirs sur 10 rangées. L'alignement est coupé par la route reliant Erdeven à Plouharnel. Les plus imposants se trouvent à l'ouest. À l'origine il y avait peut-être plus de 1000 pierres sur une bande longue de 2 et large de 60 m.
Pas à pas : De Sainte-Anne-d'Auray à Erdeven (fichier PDF, format A4)
Carte : De Sainte-Anne-d'Auray à Erdeven (image JPG)
Trace GPS : De Sainte-Anne-d'Auray à Erdeven (fichier GPX, compatible Iphigénie)
De Vannes à Quimper
De Quimper à Saint-Pol-de-Léon
De Saint-Pol-de-Léon à Tréguier
De Tréguier à Saint-Brieuc
De Saint-Brieuc à Saint-Malo
De Saint-Malo à Dol-de-Bretagne
De Dol-de-Bretagne à Vannes
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